Comme ce site s’en est fait l’écho, un projet de loi (PL 12525) ouvrant un crédit d’étude consacré à la boucle ferroviaire entre l’Aéroport et le secteur de Genthod-Bellevue, proposée par l’ingénieur retraité Rodolphe Weibel, a été déposé au Grand Conseil en juin 2019. Les députés ont renvoyé ce projet de loi sans débat à la commission des travaux. Celle-ci l’a étudié au cours de 4 séances, comprenant les auditions de M. Weibel, des CFF, de l’OFT et du Département des infrastructures (DI).
Lors de sa séance du 7 avril 2020, la commission a refusé l’entrée en matière sur le projet de loi par 11 Non contre 3 Oui et une abstention. Le rapport de majorité recommande aux députés du Grand Conseil le refus d’entrée en matière, ce qui revient de facto à refuser le projet de loi. La CITraP-Genève s’est opposée dès le début au projet de boucle ferroviaire ‘Weibel’, entre autres en raison des nombreux inconvénients pour la clientèle des transports publics. Une demande d’audition de la CITraP-Genève avait été acceptée mais l’audition a finalement été annulée en raison du retard pris par la commission en raison de la crise sanitaire du printemps 2020. La position de la CITraP-Genève a été envoyée à la commission et incluse dans le rapport final. Ce rapport peut être consulté via ce lien. Les mesures sanitaires prises pour contrer la propagation du virus Covid-19 engendrent des effets de tous ordres dans le fonctionnement de nos sociétés. L’impact potentiel sur l’économie est pour l’instant incalculable. Tous les secteurs d’activité sont concernés, et parmi eux, les transports publics paient un lourd tribut.
Le premier trimestre d’exploitation du Léman Express s’achève ces jours. Il n’aura pas été facile. Lors d’une interview publiée par la Tribune de Genève le 12 mars 2020, Mario Werren, Directeur de Lémanis, décrit divers aléas rencontrés.
Les mouvements sociaux en France ont non seulement empêché le déploiement intégral du réseau le 15 décembre 2019, mais avaient déjà impacté négativement les essais des semaines précédentes. Lorsque le réseau a enfin pu être exploité dans son entier, à partir du 22 janvier 2020, dans une période d’activité normale, de nombreuses difficultés sont rapidement apparues, entraînant des retards, des suppressions de trains et des rames bondées. Comme relaté dans la Tribune de Genève du 4 mars 2020, les TPG essaient actuellement divers modèles de bus mûs à l’électricité stockée dans des batteries ; un appoint d’hydrogène sera aussi testé dès que la fourniture de cet élément pourra être assurée. Ces essais se placent dans la perspective du remplacement de la flotte d’autobus diesel Citaro à partir de 2024. La technologie TOSA équipe déjà les bus de la ligne 23. Pour la future ligne 4 qui desservira les Communaux d’Ambilly, les TPG procéderont à un appel d’offres cette année encore, pour ouvrir le marché à la concurrence.
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BienvenueLa section genevoise de la Communauté d'intérêts pour les transports publics s'engage pour des TPs attractifs et forts dans l'agglomération formant le Grand Genève. Catégories
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